Dans le nouveau Dynam-Release, nous exposons la dynamique du marché du travail belge en 10 tendances. Entre 2022 et 2023, il y une augmentation nette des emplois, bien que ce nombre ait fortement diminué par rapport à l’année précédente. Comme chaque année, La dynamique des emplois et des travailleurs est plusieurs fois supérieure à ce que le chiffre net, le sommet de l'iceberg, laisse à penser. La forte baisse de l'évolution nette est due à la combinaison d'une diminution des entrées et d'une augmentation des sorties. Cette tendance se retrouve dans la plupart des secteurs. Les transitions d'un emploi (salarié) à l'autre se maintiennent à un niveau élevé, même après le pic de l'après-corona. Au même temps, les sorties n’ont jamais été aussi élevés, et jamais autant de travailleurs sortants n'ont pas commencé (immédiatement) chez un nouvel employeur.

Dans ce flash, nous analysons pour la première fois la dynamique du marché du travail belge en partant de la sous-région où se situe le lieu d'occupation au 4e trimestre 2020-2021.

Dans l'étude "Interregionale arbeidsmobiliteit voor Brusselse werkzoekenden in de Vlaamse rand rond Brussel", des données administratives de l'ONSS sont utilisées, montrant les flux de navetteurs de Bruxelles vers la Flandre sur la base de l'ensemble de la population salariée. Contrairement aux enquêtes, ces chiffres sont complets et précis. Ils permettent donc d’étudier la dynamique sur le marché du travail et des phénomènes tels que la mobilité inter- et intrarégionale dans notre pays.

L’emploi salarié en Région bruxelloise a augmenté ces dernières années, mais moins fort qu’en Flandre et en Wallonie. Est-ce pour autant que le marché de l’emploi bruxellois est moins dynamique ? Autrement dit, cela implique-t-il moins de créations ou de disparitions d’emplois ? Certains secteurs d’activité sont-ils caractérisés par plus de mouvements sur le marché du travail que d’autres ? Le Focus de l’IBSA n°57 apporte des réponses à ces questions.

Dans la nouvelle édition de Dynam-Release, nous exposons la dynamique du marché du travail belge en 13 tendances. La dynamique du marché du travail s'est rapidement rétablie après la crise de Corona et cette reprise se poursuit au Q4 2021-2022. La création d'emplois et les entrées n'ont jamais été aussi élevées. Néanmoins, nous observons une légère baisse de l'évolution nette d'emplois au Q4 2021-2022. La dynamique sous-jacente montre que cette baisse est entièrement due à une forte augmentation des destructions d'emplois et des sorties. Jamais auparavant nous n'avions observé un marché du travail aussi dynamique car au Q4 2021-2022, le taux de churning et les transitions d'un emploi à l'autre atteignent tous deux le niveau le plus élevé depuis le début de la série chronologique Dynam.

Cette publication Dynam-Reg Release examine comment les dynamiques du marché du travail en Belgique ont évolué en 2021-2022 par rapport aux périodes précédentes (à savoir la deuxième année coronavirus 2020-2021, la première année coronavirus 2019-2020 et l’année pré-coronavirus 2018-2019). La période de référence est d’un an, entre le 30 juin de l’année t et le 30 juin de l’année t+1.